Voiture sans conducteur : Un système informatique au volant

Physiquement, la voiture du futur ressemble à tous les modèles de série produits par les constructeurs. Pour créer le prototype qui lui a permis d’obtenir sa licence d’exploitation par exemple, Google s’est servi de la Toyota Prius. L’idée d’un tel projet a été motivée par le nombre croissant d’accidents de la circulation provoqués par l’erreur humaine. Sa fiabilité est toutefois sujette à de nombreuses controverses du fait des successions de collisions enregistrées depuis la phase de prototypage. La rubrique des faits divers américains a d’ailleurs fait état du décès d’une femme causé par une voiture autonome le 20 mars dernier. Toujours en phase de développement, la voiture sans conducteur devrait pourtant marquer un tournant dans le domaine de la nouvelle technologie car elle permet en toute logique au chauffeur de faire autre chose que conduire une fois installé derrière le volant. Vous pourrez dans ce sens par exemple visionner un bon film pendant le trajet au lieu de garder le contrôle de votre véhicule.

Des caractéristiques physiques techniques

Certains constructeurs à l’instar de BMW, Tesla ou encore Mercedes-Benz proposent déjà ce type de voiture à leurs clients. N’étant pas nécessairement équipés de moteurs électriques, les voitures autonomes peuvent fonctionner à l’essence. D’ailleurs, tant que l’ordinateur qui commande le dispositif fonctionne correctement, la motorisation peut être standard. Il est toutefois préférable d’opter pour un véhicule autonome électrique car elle est nettement plus facile à entretenir. Si cette technologie est jusqu’ici limitée à un concept unique, les constructeurs automobiles concernés visent à personnaliser leurs offres de manière à accroître le confort des passagers. Les compétences des ingénieurs spécialisés dans le développement de logiciels seront dans ce sens fortement sollicitées. Il existe toutefois des inconvénients majeurs dans l’expansion de cette technologie si l’on ne cite que la disparition du métier de chauffeur.

Une solution visant à réduire le coût d’exploitation

Les voitures autonomes sont équipées de processeurs informatiques capables de calculer simultanément un grand nombre d’informations. Ces dernières, fournies par les différents capteurs et caméras placés sur l’avant et l’arrière de la voiture sont par la suite traitées en temps réel. Relevant du domaine de l’intelligence artificielle, l’autonomie octroyée aux véhicules autonomes est assez coûteuse et par conséquent pas accessible à tous les budgets. D’ailleurs, d’après les informations que nous avons recueillies, le coût d’exploitation investi par Google dans la mise au point de son prototype avoisine les 130 000 €. La voiture sans conducteur est certes susceptible de séduire un bon nombre de personnes mais le facteur déterminant de son développement dépend entièrement de la confiance des utilisateurs. Une fois convaincus de sa nécessité dans la vie quotidienne malgré les divers inconvénients que nous avons cités, ils se verront obligés de reconsidérer leur position.